→ LES BAGUETTES MAGIQUES

Un sorcier sans aucune baguette, c’est moche à dire mais il est nu comme un ver. On est d’accord, ça n’a pas de sens. T’es un sorcier mais t’as pas de baguette, non mais allo. Heureusement pour tout le monde, tout apprenti sorcier passe forcément chercher la sienne un jour ou l’autre. J’ai dis chercher ? On s’est mal compris, ce n’est pas la peine d’avoir le vertige à la vue des nombreuses piles de boîtes montant jusqu’au plafond. Il y a certes beaucoup de choix mais ce n’est pas à toi que revient le choix. Tu me suis toujours ? C’est la baguette qui choisit son propriétaire et non l’inverse, voilà pourquoi certains sorciers peuvent rester des heures avant de trouver enfin la perle rare. Et si c’est parfois si long et compliqué de mettre le doigt sur la bonne, c’est que chaque baguette est unique et que l’association de tous ses composants convient à certains sorciers et pas d’autres. Bien sûr, chaque composant à ses propres caractéristiques qui peuvent s’ajouter entre elles ou prendre le dessus sur les autres. Est-ce que tu commences à te dire que vendre des baguettes est plus difficile qu’il en à l’air au premier abord ? Pour t’aiguiller afin de comprendre un peu mieux ta baguette, on va revoir ensemble quelques fondamentaux. Survole les éléments pour voir les descriptions.

LE BOIS  ▬ Il est l’élément principal de ta baguette et détermine en grande partie sa personnalité. Il ne détermine pas tout mais t’informes correctement sur ta baguette si tu connais les significations propres à chaque bois. Il existe un grand nombre de bois différents pour les baguettes mais tous les arbres ne font pas l’affaire, il faut que le bois soit de qualité pour pouvoir le travailler et en faire une baguette prête à servir son sorcier. On dénombre en tout trente huit arbres différents capable de sortir des baguettes, qui sont : l’acacia, l’acajou, l’aubépine, l’aulne, le cèdre, le cerisier, le charme, le châtaignier, le chêne blanc, le chêne rouge, le cornouiller, le cyprès, l’ébène, l’épicéa, l’érable, le hêtre, le houx, l’if, le laurier, le mélèze, le noisetier, le noyer, l’orme, le peuplier, le pin, le poirier, le pommier, le prunellier, le sapin, le saule, le séquoïa, le sorbier, le sureau, le sycomore, le tilleul argenté, le tremple, la vigne.

LE COEUR ▬ Ce composant là détermine à la fois la puissance de la baguette et ses capacités, si elle va être meilleure pour les sortilèges de métamorphose ou de soins par exemple. Dans certains cas, suivant les combinaisons bois et cœur, certains caractéristiques de l’un prend le dessus sur l’autre. Tu peux donc oublier l’idée d’avoir une baguette trop cool qui excelle naturellement dans plusieurs domaines à la fois. C’est triste à dire mais tu vas devoir bûcher. Les cœurs les plus courants sont les ventricules de dragon, les plumes de phénix et les cornes de licornes, on les trouve dans la majorité des baguettes magiques en fait. Moins souvent, on peut trouver des cheveux de vélane, des crins de kelpy ou de sombral. Enfin, il existe quelques autres cœurs rarement utilisés qui sont : des coraux, des cornes de basilic, de jackalope ou de serpent cornu, des épines du monstre du fleuve blanc, des moustaches de fléreur ou de troll, des plumes d’oiseau-tonnerre, des tiges de dictame, des poils de rougarou ou de womatou ainsi que des ventricules de snallygaster.

LONGUEUR ET SOUPLESSE ▬ Ce n’est pas une question d’esthétisme ni de confort dans la main mais de la personnalité du sorcier, de sa manière d’être. La longueur varie en fonction des traits du sorcier, quelqu’un de plus ambitieux et conquérant a plus de chance d’avoir une grande baguette. A savoir qu’une baguette fait généralement entre vingt deux et trente cinq centimètres. L’épaisseur, quant à elle, est un parfait indicateur du style de magie du sorcier en question. Les fines permettent une magie fluide et élégante, tandis que celles plus épaisses donnent un effet brut, qui va droit au but sans se soucier de paraître joli ou non. Pour finir, il ne faut pas oublier la flexibilité qui dépend de la capacité à s’adapter et s’ouvrir, ou non, du propriétaire à des changements.